Les 50 ans du Lycée de la Borde Basse

C’est avec une émotion particulière que le sénateur a participé aux 50 ans de l’incontournable lycée Castrais la Borde Basse. Véritable institution sur le département « La Borde » comme ils l’appellent, a rassemblé ses différents acteurs pour cette occasion.

En effet , Philippe Folliot, comme des milliers d’autres depuis, a eu la chance de fréquenter cet établissement.

Anciens élèves et personnels ont pu venir visiter et redécouvrir l’école, profiter des expositions , redécouvrir des photos de promotion, partager des témoignages etc…

Le lycée accueille plus de 2000 élèves issus de collèges du secteur et chaque année, plus de 500 jeunes rentrent en seconde sans que ce chiffre jamais ne s’essouffle.

Le sénateur a pu, lors de son discours, se rappeler à son bon souvenir avec quelques uns de sa promotion.

légende : Pierre-Marie Milone directeur – Marc Durand CPE

Discours de Philippe Folliot :

« Se retourner vers ses années lycée, c’est une forme d’introspection. Le propre d’un anniversaire, a fortiori, le demi-siècle, est l’occasion rêvée de se prêter à l’exercice ».

1978/1981: Trois belles années d’insouciances, matinées de sérieux, avec à la fois l’enthousiasme de la jeunesse conjuguée au souci de préparer l’avenir… Au-delà de SAVOIRS transmis méthodiquement voire passionnément par nos chers professeurs, qui du reste, ont fait preuve de beaucoup de patience et mansuétude à notre égard, c’est finalement cette première pierre de l’être sur lequel on bâti une vie qui pour moi a le plus compté.

Etre fidèle, c’est l’amitié forgée dès le collège avec mon camarade de classe Jean-François Richard qui a toujours beaucoup compté pour moi, c’est aussi mon camarade d’internat, le futur père Jean-Marc Vigroux qui a toujours beaucoup donné pour l’autre … Etre potache, ce sont les souvenirs qui s’entremêlent de ce record du monde du 100m « presque battu » par le camarade Christophe Testas qui sprinte toujours au département, ces délirants cours de dactylo, ces rugueux matchs interclasses de Rugby, et ça reste l’équation 1B1=2B2, ces « grailloux » bien arrosés à l’internat, ces journaux télévisés présentés en direct et en fou rires, ces premières discussions politiques enflammées, c’est enfin cette première présidence, celle du foyer socio-éducatif… Ces années lycée, comme pour tous, furent conclues par ce bac, finalement obtenu grâce a une copie d’histoire sur la Première Guerre mondiale rendue…à la première personne du singulier!

1982/1983, retour au lycée, professionnel cette fois, comme « pion » sous l’égide du grand proviseur, Jean-Pierre Antoni, qui fut mon premier patron avant de devenir plus tard mon collègue et complice du conseil général. Un souvenir marquant me revient de cette période où le travail était le moyen de se payer les études avant d’incessants allers retours à Toulouse au volant de ma brinquebalante Citroën LNA, cette nuit folle à l’internat du lycée ou l’amusement avait viré au vandalisme, nuit ou le LEP n’avait pas bougé!

1998/2002, retour à la Borde Basse avec un autre grand proviseur, devenu par la suite ami: Alain Dayon, cette fois en qualité d’élu régional siégeant au Conseil d’administration. Cela m’avait notamment permis de faire aboutir une revendication lycéenne que nous avions 15 ans plus tôt: la construction d’un préau!

Depuis 2002, ce sont quelques passages ou retours épisodiques du parlementaire que je suis, avec conférences, vernissages, visites ou interventions, qui me verront appuyer et obtenir la création d’une classe prépa dans cette Borde Basse qui, pour toujours restera « mon lycée ».

Les 50 ans du Lycée de la Borde Basse