Avant de voter en faveur du projet de loi de finances (PLF) et du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), les trois députés tarnais ont souhaité, ensemble, honorer la demande des différents syndicats de les rencontrer. Il était donc question d’assurer les explications de texte dans une démarche pédagogique afin de lever en partie les points de blocage et d’incompréhensions de parts et d’autres.
Afin d’écouter leurs avis et revendications quant aux premiers mois de la présidence d’Emmanuel MACRON, et de répondre à certaines de leurs craintes, Marie-Christine VERDIER-JOUCLAS, Députée de la 2e circonscription du Tarn, Jean TERLIER, Député de la 3e circonscription du Tarn, et Muriel ROQUES ETIENNE représentant Philippe FOLLIOT (retenu en Commission permanente du Conseil départemental) pour la 1e circonscription, ont reçu un certain nombre de délégations syndicales le vendredi 10 novembre.
Avec les retraités de la CFDT, des convergences ont été trouvées. Si le report du tiers payant généralisé ou la réforme de la représentation syndicale dans les TPE n’ont pas trouvé grâce à leurs yeux, un certain nombre de mesures exposées, comme la suppression de la taxe d’habitation ou la mise en place du remboursement intégral des prothèses auditives et dentaires et des lunettes pour 2022, ont semblé leur donner des gages.
L’après-midi, les représentants retraités de l’intersyndicale qui avait appelé à manifester le 28 septembre dernier (UCR-CGT, UCR-FO, UNAR-CFTC, UNIR-CFE/CGC, FSU, FGR-FP, UNIRS-SOLIDAIRES, LSR, UNRPA) ont été à leur tour reçus. Les 3 élus tarnais leur ont exposé les différentes mesures en faveur des retraités, et notamment les plus modestes, avec la hausse de 100€ de l’allocation adulte handicapé (AAH) et du minimum vieillesse, ou encore l’exclusion des 40% des retraités les plus modestes de la hausse de la CSG.
Enfin, avec l’intersyndicale CGT-FSU-Solidaires qui avait manifesté devant les trois permanences parlementaires le 19 octobre dernier, le dialogue social a aussi pu avoir lieu. Parmi tant d’autres thèmes abordés, il fut question de la réforme de l’ISF (qui deviendra l’IFI), du plafonnement de certaines indemnités prudhommales ou encore de la baisse du nombre de contrats aidés.
Chaque délégation a pu à cette occasion prendre connaissance du « Livret du pouvoir d’achat » qui explique les réformes en cours. Les élus, quant à eux, feront remonter les doléances reçues au niveau national.