Dans le courrier que vous pouvez retrouver ci-dessous, le député UDI du Tarn Philippe FOLLIOT et le sénateur UDI du Tarn Philippe BONNECARRERE saisissent le Premier Ministre Manuel VALLS concernant les sombres perspectives pour l’aéroport de Castres-Mazamet suite aux propos tenus dans l’hémicycle par le ministre des transports, Alain VIDALIES, le 19 mai dernier. Affirmant que l’État se désengagera très prochainement du financement de l’aéroport tarnais, il reconnaissait par la même la non-considération comme « territoire enclavé » du sud du Tarn. C’est pourquoi, dans l’optique d’obtenir un retour concret sur ces annonces, les deux parlementaires centristes rappellent au Premier Ministre les réalités de la vie quotidienne des habitants et des entreprises installées sur le bassin d’emploi du sud du Tarn. Et pour cause, cette ligne aérienne est le seul « pont » entre notre département et la capitale et donc à ce titre le seul moyen de transport convenable (faute d’autoroute !) pour maintenir l’attractivité d’un territoire qui subit un deux poids deux mesures ; pensons au fait que l’aéroport de Brive, en Corrèze, verrait ses financements maintenus malgré une desserte autoroutière et ferroviaire bien meilleure que celle de Castres. Alors que la ligne aérienne Castres-Paris connait une fréquentation croissante, à deux doigts d’atteindre ses objectifs, et que les collectivités qui le financent sont déjà fortement atteintes par la baisse des dotations de l’État, un recul des financements de l’État au profit de cet aéroport représenterait un drame local s’il était confirmé. Affaire à suivre, puisqu’une réponse engageante du ministre est attendue !