| 5 JUIL. 2019 |
Au-delà de son rôle législatif et de ses fonctions internationales, j’ai toujours pensé que le député devait être aussi au service de son territoire. C’est pour cela que je me suis toujours impliqué dans les dossiers autoroute, aéroport, territoire d’industrie, réfection du quartier Fayolle… comme en son temps dans le nouvel hôpital, l’école d’ingénierie ISIS… tout en étant un fidèle soutien des « vitrines » de la ville : le 8ème RPIMa, le C.O, ses entreprises au 1er rang desquelles le groupe Pierre FABRE !
A mi-chemin entre Albi et Carcassonne, j’ai toujours pensé que Castres avait une carte culturelle et touristique à jouer et que le Musée Goya était un atout majeur non valorisé. « Ambassadeur » de notre ville, je le fais régulièrement visiter, comme cela a été le cas pas plus tard que la semaine dernière à une délégation de députés égyptiens.
Malgré le dynamisme de son conservateur, de ses équipes et des Amis du Musée Goya, le constat est toujours unanime, les collections sont exceptionnelles mais dans un bâtiment vieillissant, non accessible, non climatisé … Bref, nous avons un joyau à qui il manque un écrin !
A l’instar de ce qui a été fait, par exemple à Albi, pour le musée Toulouse Lautrec, je pense qu’au-delà des mots, il faut des actes et une volonté. Force est de constater que ce dossier, depuis 17 ans, est au point mort. C’est dans ce contexte que de manière constructive, j’ai rencontré Monsieur Bugis dans son bureau le 5 novembre dernier pour, n’étant pas candidat non pas parler des municipales (mon collègue Jean Terlier s’en occupant), mais, lui proposer de travailler bénévolement à la création d’un EPCC (Etablissement Public de Coopération Culturelle) regroupant ville, agglomération, département, région, associations … Nous devions nous revoir en janvier à ma permanence à Saint-Pierre de Trivisy pour finaliser une idée qu’il avait trouvé positive et intéressante. Malgré de multiples relances, il n’a jamais daigné répondre à cette invitation. Face à ce que l’on peut considérer comme du mépris, le 5 mars dernier, je lui ai envoyé un texto sur ce sujet auquel là aussi il n’a jamais répondu.
L’attractivité touristique et culturelle de Castres, avec le nouveau Musée Goya plutôt qu’une 4ème place, sera, j’en suis convaincu, un des enjeux des prochaines élections municipales. Après avoir étrillé le maire de Mazamet Olivier Fabre, mon collègue Jean Terlier, le Président du Département Christophe Ramond, la Présidente de la Région Carole Delga, le préfet du Tarn Jean-Michel Mougard, le Gouvernement et son Premier ministre Edouard Philippe, le Président de la République Emmanuel Macron, cette fois ci, c’est mon tour !
N’en déplaise à Monsieur Bugis qui perd ses nerfs à la moindre petite critique, l’isolement de la ville est un réel problème dont les effets se font ressentir au quotidien auprès de la population. Pour ma part, je continuerai à agir pour Castres, ma circonscription, mon département et à dire ce que je pense.