La visite du préfet du Tarn accompagné de Philippe FOLLIOT s’est poursuivie à Lacaune au sein de l’Etablissements Oberti et fils (cf les billets précédents). Accueilli par Didier OBERTI qui dirige cet établissement, en présence de Robert BOUSQUET, Maire de Lacaune et président de la communauté de communes des Monts de Lacaune, de Monsieur André CABROL, conseiller général de Lacaune et de nombreux élus communautaires, la visite de cet établissement a permis découvrir les différentes étapes de la fabrication du jambon de Lacaune, symbolisé par la démarche de qualité (l’entreprise décroche régulièrement des médailles et labels au salon de l’Agriculture à Paris). Par ailleurs Monsieur le Préfet a pu se rendre compte de la richesse économique de ce territoire liée à la filière charcuterie et salaisons. En effet Monsieur Didier OBERTI est également président de l’Association de promotion des salaisons de Lacaune (APSALAC) qui regroupe plus d’une vingtaine d’entreprise de ce secteur employant plus de 500 salariés. S’en est suivi un moment convivial avec les élus autour d’une dégustation de jambon de Lacaune ; puis la suite de la visite a conduit la délégation, pour une présentation et une visite de la Maison des Services Publics. Véritable lieu d’accueil, d’information et d’orientation à destination des usagers de services publics. Ces structures offrent en un lieu unique l’accès à des services émanant des collectivités locales, de l’Etat, d’organismes sociaux (POLE EMPLOI, CAF, TRESOR PUBLIC, CPAM, MSA…), d’associations (permanences juridiques, aide à l’insertion…), de bailleurs sociaux, et plus ponctuellement de La Poste, EDF-GDF. Lors de cette visite, Monsieur le Préfet a pu constater la réussite de la Maison des Services Publics de Lacaune, qui permet d’améliorer la proximité et l’accessibilité des services d’intérêt général aux populations en milieu rural. En revanche il a été porté à son attention que les administrations assuraient de moins en moins leurs permanences suite au départ à la retraite de leurs personnels et qu’un nouveau risque d’isolement des populations situées en zone de montagne étaient à craindre.