Lors d’un point-presse à Albi mardi matin, Philippe Folliot et Gisèle Dedieu ont lancé un appel à la mobilisation pour le deuxième tour des élections législatives de dimanche prochain. La situation de cette 1ère circonscription du Tarn étant particulièrement serrée, chaque voix comptera.
Dès dimanche soir, sans consulter qui que ce soit, Monsieur Amalvy le candidat UMP a annoncé qu’il voterait blanc, et ce en contradiction avec les accords nationaux Alliance-Centriste/UMP. Philippe Folliot a regretté le caractère personnel d’une telle position, basée sur de sombres inimitiés, et qui plus est, incohérente sur le plan politique. Tout un chacun sait que dans cette campagne M. Amalvy est le « protégé » de l’ancien député Jacques Limouzy. Or c’est à Philippe Folliot que ce dernier doit son élection de 1997. En effet, bien qu’il ait été en position d’imposer une triangulaire, Philippe Folliot s’était non seulement retiré du second tour mais avait également exprimé publiquement son soutien personnel à J. Limouzy.
Victime aujourd’hui de plusieurs manipulations de la part des cadres de l’UMP locale qui ont tenté de travestir la vérité aux yeux du député sortant, mais plus grave, à ceux des militants UMP du département, Philippe FOLLIOT a clarifié les choses. L’ancien Premier ministre François FILLON lui a adressé un courrier dans lequel il précise que « Jean François Copé vient de [lui] confirmer la décision du bureau politique de l’UMP de [le] soutenir au deuxième tour de l’élection législative ».
Le comble des basses manœuvres revenant à Richard Amalvy, qui indique ce matin dans la Dépêche du Midi que « Dans le Sud-Ouest, l’UMP soutient deux candidats centristes au second tour, dont Jean Lassalle dans les Pyrénées-Atlantiques, mais ce n’est pas le cas de Philippe Folliot. M. Folliot est, avec M. Durand dans le Rhône, le seul candidat apparenté Nouveau Centre dans l’ancienne Assemblée à ne pas avoir été investi par l’UMP ». On mesure très bien la manipulation car Monsieur Durand a été éliminé dès le premier tour avec 7,88% des voix. M. Amalvy affirme donc que l’UMP ne soutient pas un candidat qui ne peut plus l’être !
Si à cause de telles intrigues un candidat socialiste – contestable et contesté au sein même de son propre parti – était élu, ces instigateurs en porteraient une lourde responsabilité. Sachant bien entendu que le jour où l’un aura pris sa retraite politique, et l’autre aura rejoint son domicile parisien, ni M. Limouzy ni M. Amalvy n’auront à en subir les conséquences.
En ce qui concerne Monsieur Bugis qui a fait des déclarations du même ordre, qualifiant le député de crypto-socialiste, Philippe Folliot a fait remarquer qu’il était un drôle de 1er opposant. Ce dernier a en effet voté 90% des délibérations en Conseil municipal et a souligné qu’il voterait sans état d’âme les 10% restant s’il y avait un minimum d’écoute, de dialogue et de respect à l’égard des différents groupes du Conseil. Il a rappelé qu’il ne voulait pas polémiquer et qu’il lui semblait préférable de dépasser ces querelles personnelles et stériles, car s’il est élu député de cette nouvelle circonscription, il s’engage à travailler au rapprochement des villes d’Albi et de Castres.