| 10 JUIL. 2019 |
Pendant deux semaines, le député de la 1ère circonscription du Tarn, Philippe FOLLIOT, ainsi que le sénateur du Tarn, Philippe BONNECARRERE, coorganisent un programme de déplacement dans tous les territoires de l’est du département afin de rencontrer l’ensemble des maires et être plus que jamais présents sur les différentes manifestations d’intérêt local.
Les maires présents (Guy GAVALDA (maire de Cadix et Président de la Communauté de Communes Val’81), Nicole BAYSSE (Courris), Patricia BOUSQUET (Trébas), Christine DEYMIE (Valence d’Albigeois), Geneviève THOMAS (St-Cirgue), Myriam VIGROUX (Assac), Gilbert ASSIE (Fraissines), Jean-Louis BALSSA (St-Julien-Gaulène) et Jean-Marie SAYSSET (Faussergues)) ont principalement attiré l’attention des parlementaires sur la démographie médicale du Ségala qui impacte négativement l’ensemble du nord du département, sur la refonte du service des finances publiques, sur la faible proximité des élus régionaux et départementaux avec les maires ou encore sur les préoccupations du secteur de l’élevage dans le territoire. Dans le cadre de cet échange, les parlementaires ont pu développer les éléments relatifs au projet de loi « Engagement et Proximité » visant à clarifier et faciliter, pour les élus locaux, l’exercice de leur mandat.
Après un rendez-vous en mairie de Valence d’Albigeois, Philippe FOLLIOT s’est rendu à Trébas où, à l’invitation du maire Patricia BOUSQUET, une réunion sur la présence médicale a été improvisée au regard de l’urgence de la situation dans le bourg-centre et ses communes voisines, en proie à de grandes difficultés. Avec la directrice de l’EHPAD du Belcantou, un des deux derniers médecins généralistes du secteur et une infirmière du cabinet libéral installé à Villeneuve-sur-Tarn, un point a pu être fait sur préoccupations portées par ces professionnels de santé auprès de l’Agence Régionale de Santé (ARS) : zonage peu cohérent, priorisation de Trébas et ses alentours, absence de médecin de garde de nuit dans une commune accueillant un EHPAD disposant de plus de 100 lits… Philippe FOLLIOT, dès le lundi suivant, a pu s’en faire l’écho auprès du délégué départemental de l’ARS qui s’est engagé à étudier les propositions et à venir à la rentrée sur place afin de mieux se rendre compte par lui-même de la situation.