| 4 FEV. 2019 |
Le mercredi 30 janvier 2019, Philippe FOLLIOT est intervenu en séance de nuit dans le cadre de la proposition de loi relative à la prévention et à la sanction des violences lors des manifestations.
Au cours de la discussion de l’article 4, qui instaure un délit de dissimulation du visage lors des manifestations en concomitance avec des troubles à l’ordre public, Philippe FOLLIOT a rappelé le besoin d’un équilibre entre liberté et sécurité. Soutenant la position du Gouvernement, il a dénoncé la volonté de certains de masquer leurs visages pour commettre des actions contre les biens et les personnes. Il a également souligné le travail des forces de l’ordre qui, à certains moments, ont besoin de moyens juridiques pour assurer leur travail.
Dans ce cadre, il a assuré le Ministre de l’Intérieur du soutien des députés de la majorité.
M. Philippe Folliot. La recherche d’un certain équilibre entre la liberté et la sécurité est une constante, plus particulièrement dans cette assemblée. Ce texte correspond bien à cette volonté d’équilibre entre le droit fondamental et légitime de descendre dans la rue et d’exprimer ses convictions en toute sécurité, et le respect des biens et des personnes.
La majorité soutient ce texte dans son ensemble, et plus particulièrement l’article 4. Vouloir masquer son visage constitue une forme de mépris de l’humanité. Il me revient en mémoire les échanges longs, profonds et passionnés que nous avons eus au sein de cet hémicycle lorsqu’il s’est agi d’interdire le voile intégral.
Il en va aujourd’hui de même à certains égards. On ne choisit de masquer son visage que si l’on a des intentions qui ne sont pas louables.
Nous devons donner des moyens juridiques à nos forces de police, qui assurent un travail particulièrement difficile face à des individus, que M. le ministre a qualifié de brutes, particulièrement déterminés, qui viennent avec la volonté d’en découdre et d’affaiblir la République. Nous vous soutenons dans cette voie, monsieur le ministre.