Le mercredi 5 octobre, Philippe FOLLIOT est intervenu en Séance publique lors de la discussion du Projet de Loi Outre-mer : égalité réelle outre-mer et dispositions en matière sociale et économique.
Bien que Député métropolitain, Philippe FOLLIOT a souhaité s’exprimer afin de souligner l’importance de ce texte qui va dans le bon sens et soutenir ses collègues députés représentant l’Outre-mer. Si les questions marines et ultramarines concernent en premier lieu les ultramarins, elles doivent être prises compte par l’ensemble de la représentation nationale et la population française. La France, selon lui, n’est pas une puissance continentale et européenne mais bien une puissance mondiale et maritime.
Si le texte va dans le bon sens et corrige un certain nombre d’inégalités et de déséquilibres, il ne faut pas oublier de prendre en compte l’ensemble des spécificités de ces territoires qui représentent 97,5% de la zone économiques exclusive française.
Demandant à ce que le texte puisse entrer dans le détail et prendre en compte les spécificités et potentialités de l’Outre-mer, il a affirmé devant ses collègues que l’Outre-mer n’était pas, pour la France, une charge mais bien une chance !
Retrouver ci-dessous le texte de son intervention :
Philippe Folliot. Madame la présidente, madame la ministre, madame et messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, je n’interviendrai pas sur cet article en particulier mais sur le texte de manière générale. En tant que député éminemment métropolitain, j’ai souhaité venir à la fois pour soutenir mes collègues du groupe UDI, particulièrement nombreux et actifs dans cette discussion et pour souligner l’importance d’un texte qui va dans le bon sens. Les questions ultramarines concernent bien entendu les ultramarins au premier chef, mais elles devraient être prises en compte par un plus grand nombre de nos collègues métropolitains. Grâce à l’outre-mer en effet, la France n’est pas seulement une puissance continentale et européenne : c’est une puissance mondiale et maritime, avec tout ce que cela comporte.
Il est donc essentiel d’apporter tous les correctifs et tous les éléments d’équilibre et d’homogénéité possibles entre la métropole et les outre-mer. À cet égard, le texte contribue à corriger un certain nombre d’inégalités et de déséquilibres. Mais il faut également considérer les problématiques ultramarines dans leur spécificité, notamment celle de la dimension maritime, qui n’est pas toujours prise en compte comme il le faudrait. N’oublions que l’outre-mer représente 97,5 % de la zone économique exclusive française.
Si, sur un certain nombre de points, on peut regretter que le texte n’entre pas davantage dans le détail, il n’en reste pas moins essentiel de s’employer à faire en sorte que notre outre-mer soit reconnu dans sa spécificité et dans ses potentialités. L’outre-mer n’est pas une charge, c’est une chance pour la France.