Le vendredi 15 mars, Philippe FOLLIOT est intervenu en séance dans le cadre du projet de loi relatif à la refondation de l’école. Affirmant son attachement à l’école et à ses valeurs, il a rappelé que s’occuper de l’instruction et de l’éducation étaient autant de tâches fondamentales afin de préparer les futures générations. Regrettant les schémas d’opposition droite/gauche un peu stérile, il s’est dit déçu et inquiet quant à l’application de ce texte, qu’il voit plus comme un texte de réglementation que de refondation. En effet, si l’école a besoin d’être reformée, il faut prendre le temps de la concertation et du dialogue. La question des rythmes scolaires, si elle est légitime, mérite un vrai débat et ne peut être régler par décret. Il faut donc mener un grand débat (à la fois avec les acteurs de l’éducation nationale et l’ensemble de la Nation) afin d’arriver à un consensus national. L’école de la République doit s’adapter aux exigences du monde qui change, elle doit redonner du respect et de la considération aux enseignants comme à l’ensemble de la communauté éducative. Afin, il est impératif de réorganiser notre système éducatif en lui fixant pour objectif la valorisation et la réussite de chaque élève afin de facilité son insertion dans le monde professionnel. La place de l’école est centrale dans notre République. Il faut donc la protéger et la réformer de la meilleure manière afin d’en faire le pilier majeur de l’avenir de la France.
Philippe FOLLIOT intervient sur le projet de loi relatif à la refondation de l’école.