C’est en sa qualité de président du groupe d’amitié France-Egypte, et à l’invitation de Monsieur l’Ambassadeur d’Egypte en France Mohamed Moustafa KAMAL, que Philippe FOLLIOT a participé en tant qu’intervenant à une table ronde sur le thème : « la transition en Egypte » en présence du docteur Amr EL SHOBAKY, membre du comité des 50 pour la rédaction de la nouvelle constitution égyptienne, Agnès LEVALLOIS (consultante internationale), Jean-Francois DAGUZAN (Directeur général a adjoint de la Fondation pour la Recherche Strategique – FRS) et Emmanuel DUPUY (President de l’Institut Prospective et Securite en Europe – IPSE) . En effet, c’est dans l’esprit de la « révolution du 25 janvier 2011 », que l’Egypte s’est dotée d’une nouvelle Constitution 3 ans après. Adoptée le 15 janvier dernier, elle s’inscrit dans la continuité des constitutions antérieures tout en représentant une avancée majeure, la légitimité de l’Etat étant basée sur la souveraineté du peuple. Après une mobilisation de plus 20 millions d’Egyptiens qui ont voté oui au référendum sur la Constitution, ils doivent désormais veiller à ce que les prochaines élections présidentielles du 26 et 27 mai confirment cette exigence démocratique, chèrement payées par les Egyptiens. Néanmoins, Philippe FOLLIOT a rappelé que le pays devait relever certains défis, notamment en matière de sécurité et de reprise économique. L’Egypte doit aujourd’hui faire face au danger que représente le terrorisme ainsi que la prolifération et le trafic d’armes légères. Mais elle doit également affronter les effets ravageurs issus de la Révolte de la place Tahrir en particulier la baisse considérable de l’activité touristique, et de l’ultra-dépendance aux pays de la zone euro. La relation France-Egypte est essentielle tant sur le plan diplomatique, économique et culturel, qui s’en voit renforcée par la nomination d’un premier ministre francophone en la personne d’Ibrahim MAHLAB. Philippe FOLLIOT présidera une délégation de parlementaires issus de tous bords politiques, qui devrait se rendre en Egypte après les prochaines présidentielles.