Philippe FOLLIOT a participé le 14 juin dernier au conseil national de l’UDI. Ce dernier a tout d’abord validé l’organisation de l’élection du futur président qui se déroulera par correspondance en octobre prochain, suite à la démission de Jean-Louis BORLOO, fondateur du parti centriste. Le congrès pour entériner le futur président se déroulera le 15 novembre prochain. La matinée du conseil national a permis de mettre en place les modalités du déroulement de cette élection (corps électoral, candidatures, modalités de votes). Le député du Tarn, membre du contre gouvernement de l’UDI, s’est félicité de l’adoption de ces règles d’organisation, qui s’est déroulée à huis clos, “sans tension, sans agressivité particulière” et “dans le consensus”. De plus des échanges constructifsont eu lieu sur la motion “l’UDI Rassemblée” présentée par Jean ARTHUIS, Président de l’Alliance centriste, et par Philippe FOLLIOT, qui propose notamment :
1) La fusion de toutes les composantes de l’UDI dans un mouvement unitaire rassemblé cohérent mais respectant les sensibilités : abrogeons « le millefeuille partisan » à l’instar du « millefeuille territorial » ;
2) Un président au-dessus de « la mêlée » garant de l’unité de la famille centriste, de la préservation de ses intérêts vis-à-vis de notre partenaire UMP. Chargé de conduire le parti et d’en assurer la gouvernance, conformément à nos statuts, il n’a pas vocation à faire acte de candidature ni à la présidence de la République, ni à des primaires ;
3) D’approfondir le partenariat avec le MODEM, « l’Alternative », dans la perspective du rassemblement de tous les centristes. L’efficacité commande de programmer la constitution d’un parti unique ;
4) De coordonner et d’approfondir notre réflexion programmatique autour d’une fondation politique, du contre gouvernement, de groupes d’experts et des militants ;
5) De donner consistance à la déconcentration avec plus de pouvoir et moyens aux fédérations départementales et régionales. Elles doivent disposer de marge de responsabilités et d’initiative en matière d’organisation militante, de communication, d’investitures, de soutiens financiers.
Cette motion a permis d’élaborer un texte de synthèse qui servira de trame pour des propositions aux adhérents centristes lors du prochain congrès afin qu’elle constitue une ligne directrice dans l’organisation politique de l’UDI pour préparer l’alternative dans la sérénité et l’efficacité.
Enfin le conseil national a aussi adopté un article des statuts faisant de Jean-Louis Borloo “le président fondateur de l’UDI”.