Dans le cadre de son déplacement en France, le Dalaï-lama s’est rendu, le mercredi 14 septembre, au Sénat afin de rencontrer les parlementaires membres du Groupe d’études sur le Tibet.
Philippe FOLLIOT a ainsi eu l’opportunité d’échanger une nouvelle fois avec lui et de passer un moment privilégié à ses côtés. Dans son discours devant les parlementaires, le Dalaï-lama a appelé la Chine à changer son approche vis-à-vis du Tibet et souhaité l’autonomie de celui-ci et non son indépendance comme il a souvent été dit. Dénonçant l’immobilisme chinois, il a déclaré avec humour que la Chine pouvait parfois être considérée comme un « un monstre avec un tout petit cerveau ». Enfin, prenant l’exemple de l’Europe comme modèle à suivre pour la région du Tibet, le Dalaï-lama s’est déclaré défenseur de la laïcité et donc enfant de la Révolution française.
Vice-président du Groupe d’études sur le Tibet à l’Assemblée nationale, Philippe FOLLIOT a toujours été extrêmement vigilant et ce depuis de longues années sur la question du peuple tibétain, qui subit un véritable génocide culturel de la part des chinois, et cela dans une indifférence quasi-générale. Récemment, lors d’une interview à Sud radio, il avait dénoncé l’attitude de la Chine qui, selon lui, s’ingérait dans les affaires de notre pays afin de faire pression auprès du Gouvernement français pour ne pas recevoir le Dalaï-lama. Regrettant cette attitude et défenseur du fait que la France, pays libre et indépendant, recevait qui elle voulait, Philippe FOLLIOT a donc participé à cette rencontre « timide et discrète » bien qu’officielle et a rappelé à sa Sainteté sa position et son soutien à la liberté du peuple tibétain.