A moins qu’elle se prenne pour Madame Irma et qu’elle puisse deviner les intentions de la commission »Mobilité 21″, Madame la Députée Gourjade est allée trop vite en besogne. Hier soir, à l’issue d’un débat parlementaire sur la politique maritime de la France, j’ai échangé quelques propos avec Frédéric Cuvilier, Ministre des Transports, qui me confirmait que la commission « Mobilité 21 » rendra public son rapport et ses derniers arbitrages le 25 ou le 26 juin.
Je trouve regrettable qu’une élue du sud du Tarn anticipe et se réjouisse par avance de décisions qui, si elles étaient avérées, seraient catastrophiques pour notre bassin d’emploi. Comme je l’ai dit il y a déjà quelques semaines, si l’hypothèse de base avec des moyens constants pour l’AFIT (Agence de Financement de Infrastructures de Transport) se confirme, seuls les projets en cours et internationaux seraient réalisés, ce qui repousserait la réalisation de l’autoroute à 2023 au plus tôt.
Ce que Madame Gourjade omet sciemment de dire, c’est que le gouvernement et la commission « Mobilité 21 » travaillent sur une autre hypothèse avec un dégagement de moyens supplémentaires liés aux revenus de la taxe poids-lourd. Si cette hypothèse était arbitrée, tout laisse à croire que le projet d’autoroute Castres-Toulouse serait considéré comme prioritaire et pourrait être réalisée rapidement .
C’est pour cela que je me bats, tant je considère le désenclavement du sud du Tarn vital pour l’avenir de ce bassin d’emploi.
En tout état de cause quel que soit le choix de la commission « mobilité 21 » la décision finale sera politique et reviendra au gouvernement et au ministre des transports de confirmer ou pas la conclusion favorable à l’autoroute de 2010 de son prédécesseur Jean-Louis BORLOO.
En l’attente je reste solidaire des actions du Comité pluraliste de soutien à l’autoroute et j’incite plus que jamais chacune et chacun à rejoindre le millier de signataires des cahiers de doléances dont j’ai été l’initiateur.
Philippe FOLLIOT répond à Linda GOURJADE sur l’autoroute