A l’heure des commémorations de la Chute du Mur de Berlin, Philippe Folliot poursuit son combat en faveur de la liberté d’expression en Chine. Il a été interviewé par la chaîne d’information indépendante chinoise NTD TV qui, au terme d’obscures manoeuvres, ne peut plus émettre en Chine par satellite via Eutelsat, l’opérateur européen, depuis 2008, à la veille des Jeux Olympiques de Pékin. Eutelsat avait au début invoqué une anomalie technique. Après plus de 2 semaines d’investigation, Eutelsat a informé qu’ils ne pouvaient plus fournir le service, sans aucune explication plausible. La seule chaîne de télévision libre chinoise a été ainsi éliminée du paysage audiovisuel.
Le parlement européen a adopté en janvier 2009 une résolution demandant à la Commission européenne et aux Etats-membres d’entreprendre les actions nécessaires pour aider à reprendre la diffusion de NTDTV en Chine et pour soutenir l’accès à l’information non censurée pour des millions de Chinois.
De son côté, NTDTV a lancé une procédure juridique en demandant au tribunal de nommer un expert pour enquêter sur la cause véritable de l’interruption par Eutelsat des signaux satellite de NTDTV en direction de la Chine. La première audience aura lieu le 5 novembre.
Alors que certains partis politiques français se rapprochent du parti communiste chinois signant avec lui des clauses de “non-ingérence dans les affaires d’autrui”, la priorité pour Philippe Folliot est de continuer, quoi qu’il en coûte, le combat pour la liberté d’expression, la démocratie et les Droits de l’Homme en Chine et au Tibet. Si le Mur de Berlin est tombé en Europe, le mur de l’information érigé par la dictature communiste chinoise est encore debout.
L’interview de Philippe Folliot : Un député de l’Assemblée réagit à la censure .