Issu d’un milieu rural et sensibilisé aux problématiques environnementales, Philippe Folliot a interpellé à plusieurs reprises le gouvernement sur des questions liées à la protection de l’environnement.
Non content d’avoir déposé en décembre dernier un projet de loi destiné à la lutte contre le frelon asiatique, Philippe Folliot a adressé une question écrite à l’ancienne ministre de l’écologie, Madame Nathalie Kosciusko-Morizet, lui demandant ce que les pouvoirs publics comptaient faire contre la prolifération de cette espèce. Cette dernière constitue en effet une menace pour la biodiversité comme pour l’activité apicole. Récemment, la ministre lui a répondu qu’elle entendait poursuivre les efforts destinés à maîtriser les effets nuisibles du frelon asiatique. Elle a également précisé que dès le mois de février 2012, son ministère avait mis en place une vaste consultation destinée à mieux appréhender les conséquences induites par la présence de cette espèce sur le territoire national.
Le député a en outre souhaité attirer l’attention de la ministre sur la question de la méthanisation individuelle. Ce procédé permet de recycler une partie des eaux usées d’un foyer et de produire à partir de leur fermentation du méthane réutilisable (chauffage). Il a donc voulu connaître les dispositions législatives qui pourraient être mises en place afin de faciliter l’accès à cette technologie. Nathalie Kosciusko-Morizet lui a alors répondu que ce procédé ne présentait pas à elle seule une source énergétique suffisante pour les ménages, et que cela pouvait même constituer un risque, notamment sur le plan sanitaire. C’est la raison pour laquelle le Gouvernement de l’époque avait choisi de favoriser le soutien à la méthanisation sur les installations de production de biogaz « permettant à moindre coût le traitement et la valorisation de la plus large gamme possible de déchets, tout en imposant une forte exigence de sécurité ».
Enfin, Philippe Folliot a souhaité obtenir de plus amples informations sur l’autorisation de la vente du « cruiser OSR ». Cet insecticide est en effet soupçonné de générer des conséquences néfastes sur les abeilles. Le ministère de l’agriculture a répondu au député que ce produit était utilisé par plusieurs Etats européen et qu’à ce jour, sa toxicité n’était pas avérée. Le ministère a toute fois précisé qu’afin de répondre aux inquiétudes exprimées, il a souhaité que l’utilisation de ce produit soit particulièrement surveillé, afin précise-t-il de répertorier et d’analyser tous les incidents qui pourraient survenir, et d’améliorer les conditions de sécurité de son utilisation.