Soucieux de défendre les intérêts des acteurs économiques de la circonscription, Philippe Folliot avait été sollicité, en novembre 2010, par les granitiers du Sidobre et les maires de ce secteur pour intervenir dans un différend très préoccupant entre leurs entreprises et le n°1 français des services funéraires dont les pratiques commerciales et tarifaires étaient devenues brusquement très aggressives et, à certains égards, abusives. Philippe Folliot s’était donc engagé dans une démarche de médiation qui a abouti, en janvier 2011, à une table ronde entre les professionnels du Sidobre et les responsables de l’entreprise funéraire. Au terme de cette médiation conduite par le Député, les deux parties ont pu finalement s’entendre sur de nouvelles relations commerciales respectueuses des intérêts de chacun avec d’un côté la sécurisation des approvisionnements en monuments funéraires et de l’autre la reconnaissance du savoir-faire des producteurs tarnais.
Dans ce même esprit de défense du travail et des compétences des carriers et des granitiers français, Philippe Folliot a pris l’initiative d’écrire à Mme Sandrine Thiéfine, présidente du Groupe Roc-Eclerc, n°2 français du funéraire version “hard discount”, après avoir lu l’article qui lui est consacré dans le Magazine Management de décembre 2010. Dans son courrier, il a en effet souhaité réagir vigoureusement à ce “portrait” dans lequel on peut lire que les franchisés de Roc-Eclerc sont obligés de passer par la centrale d’achats du Groupe “seule capable d’obtenir les meilleurs tarifs auprès des 8000 marbriers de Xiamen, au sud de Shangaï”. Consterné par un tel cynisme qui aboutit lentement mais sûrement à la ruine de ce secteur industriel français, Philippe Folliot a fait part à Mme Thiéfine de sa condamnation de telles pratiques, envisageant des réponses législatives pour les interdire.