Le 15 juillet, le Sénat continuait l’examen du projet de loi de différenciation, décentralisation, déconcentration, et de simplification de l’action publique locale.
À ce titre, le sénateur Folliot avait déposé un amendement complet sur la propharmacie, c’est-à-dire sur les médecins généralistes qui possèdent dans leur cabinet médical des médicaments à la vente. Véritable outil de désenclavement de l’accès au soin dans les zones rurales, Philippe Folliot souhaitait renforcer et améliorer l’installation de ces médecins et les possibilités qu’ils leur sont offertes.
Comme pour ses amendements reprenant sa proposition de loi visant à lutter contre les déserts médicaux (conditions d’installation des médecins généralistes, commissions départementales de la démographie médicale, etc.), cet amendement a été jugé irrecevable.
Néanmoins, le sénateur a tout de même souhaité lever le sujet en séance publique afin d’alerter ses collègues, ainsi que le Gouvernement, sur les propharmaciens.