| 5 FEV. 2019 |
Il y a quelques mois, Philippe FOLLIOT, utilisateur régulier du vélo pour ses déplacements en ville, avait signé un appel de parlementaires de tous bord encourageant le Gouvernement à adopter un ambitieux « plan vélo » afin de participer activement au développement de ce moyen de transport aux multiples attraits (écologiques, économiques, sportifs…). 6 mois après la publication de cette tribune et suite aux recommandations du Conseil d’orientation des infrastructures, le Premier ministre Edouard PHILIPPE, l’ancien ministre de la Transition écologique Nicolas HULOT, et la ministre des Transports Élisabeth BORNE, annonçaient le lancement du « plan vélo & mobilités actives » abondé de 350 millions d’euros et participant au financement d’infrastructures et équipements visant à tripler la part du vélo dans les déplacements à l’horizon 2024.
Sollicité par plusieurs personnes de la circonscription au sujet de ce plan et lui-même sensible à la problématique, Philippe FOLLIOT a souhaité écrire à la ministre des Transports afin d’obtenir des éclaircissements concernant le volet sécurité de ce plan. En effet, craignant que les obligations en matière d’équipements de sécurité en vigueur pour les motos soient étendues aux déplacements à vélo, il s’est adressé à la ministre qui dans sa réponse parvenue dernièrement précise que les mesures de prévention seraient maintenues sans pour autant intégrer de nouvelles obligations, notamment de port du casque, qui auraient pour effet de freiner la pratique du vélo en compliquant son utilisation.
Philippe FOLLIOT se satisfait de cette réponse qui concilie sécurisation des déplacements à bicyclette et responsabilité personnelle dans son choix de port d’équipements de sécurité, allant dans le sens d’une question écrite qu’il avait adressé dès 2010 au ministre des Transports d’alors, Jean-Louis BORLOO.
