Philippe FOLLIOT a interpellé le 17 Juin dernier, par le biais d’une question écrite, Madame la ministre des affaires sociales et de la santé sur l’importance de messages sanitaires clairs pour les Français. En effet, le repère nutritionnel du programme national nutritionnel santé « boire de l’eau à volonté » ne serait pas assez connu des Français et aucun repère quantitatif précis sur la consommation journalière d’eau ne serait indiqué.
Par ailleurs, il a également appelé l’attention de Madame la ministre des affaires sociales et de la santé sur la nécessité de définir un modèle national d’étiquetage nutritionnel simplifié, en vue du projet de loi de santé publique. En effet, établir ce modèle national d’étiquetage permettrait de lutter contre de nombreuses maladies chroniques liées à une mauvaise alimentation (obésité, diabète, surpoids, maladies cardiovasculaires…).
Monsieur Philippe FOLLIOT attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur l’importance de messages sanitaires clairs pour les Français. D’après les résultats d’une étude TNS-Sofres de 2012, seuls 2 % des Français connaîtraient le repère nutritionnel du programme national nutritionnel santé, le PNNS “boire de l’eau à volonté”. Alors que la plupart des messages nutritionnels comporterait des repères quantitatifs clairs tels que “mangez au moins 5 fruits et légumes par jour” ou “mangez 3 produits laitiers par jour”, il faudrait peut-être envisager d’introduire un repère quantitatif clair et précis sur la consommation journalière d’eau. Il lui demande quelle mesure le Gouvernement entend prendre quant à l’introduction d’un message sanitaire concernant la consommation d’eau.
Monsieur Philippe FOLLIOT attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la nécessité de définir un modèle national d’étiquetage nutritionnel simplifié, en vue du projet de loi de santé publique, afin de lutter contre les maladies chroniques liées à une mauvaise alimentation. En France, 49 % des adultes et 18 % des enfants sont obèses ou en surpoids, 3 millions de personnes sont diabétiques, quant aux maladies cardiovasculaires elles représentent la deuxième cause de mortalité. Alors que les produits transformés constitueraient désormais la grande majorité des aliments consommés, l’observatoire de la qualité de l’alimentation (OQALI) aurait démontré que sur les dix dernières années, l’industrie alimentaire n’a pas été en mesure de diminuer les taux de matières grasses saturées, de sucre ou de sel dans les aliments. Avoir une alimentation équilibrée reposerait donc sur la seule responsabilité des consommateurs. Or certaines études montreraient leur incapacité à identifier la qualité nutritionnelle de ces aliments industriels. En effet, l’étiquetage défini par la réglementation européenne ou par des professionnels reste particulièrement complexe et inutilisable. C’est dans cette optique, qu’un rapport remis en janvier 2014 à la ministre de la santé propose une échelle nutritionnelle simple et compréhensible par tous. Il s’agirait de fournir un modèle national unique pour les étiquetages que les professionnels pourront mettre en place à titre volontaire. Cette mesure inciterait également les industriels à l’amélioration de la composition des produits en valorisant leurs efforts pour un positionnement plus favorable sur l’échelle nutritionnelle visible par les consommateurs. Il semblerait essentiel que la loi de santé publique qui donnera les grandes orientations de santé pour les 10 ans à venir comporte un volet nutritionnel à la hauteur des enjeux que représente l’alimentation. Il lui demande donc de bien vouloir lui indiquer comment le Gouvernement entend encadrer les modalités de mise en œuvre de cet étiquetage nutritionnel nécessaire à la prévention de l’obésité et à l’information du consommateur.