Pour justifier son choix de soutenir le redécoupage Marleix-Carayon qui a pour conséquence la partition de la Ville de Castres en deux circonscriptions, le Maire de Castres, Pascal Bugis, a mis en cause, cet été dans la presse, le député Philippe Folliot qui ne ferait pas bénéficier à Castres des fonds de la réserve parlementaire.
Philippe Folliot a tenu à répondre par courrier au Maire en rétablissant un certain nombre de vérités.
Premièrement, sur la gestion de la réserve, Philippe Folliot a fait le choix, contrairement aux pratiques antérieures, de la transparence et de l’équité. C’est pourquoi il veille à ce que chacune des 59 communes de la circonscription puisse en bénéficier de manière équilibrée et quelles que soient les tendances politiques des municipalités ou domaine d’activité des associations. Sur la forme, il refuse de faire comme certains une utilisation médiatique du versement de ces subventions publiques.
Pour ce qui est de Castres, compte tenu de l’importance du budget de la Ville qui se situe à 90 millions d’euros, le député estime que quelques milliers d’euros seraient une goutte d’eau noyée dans la masse avec un impact très limité. Il avait donc indiqué au Maire de Castres qu’il préférait intervenir directement auprès des associations qui, le plus souvent, font un travail remarquable avec des moyens limités et des subventions municipales contingentées. Ainsi depuis 2007, pour ne parler que de cette législature, il a traité plus de 150 dossiers sur Castres représentant un total de 170 000 euros de subventions ce qui fait de la Ville de Castres, et de très loin contrairement aux affirmations de Pascal Bugis, la commune de la circonscription qui bénéficie le plus des crédits parlementaires du député.