Lors d’un échange téléphonique avec le sénateur la DASEN a échangé sur les nouvelles directives pour le département.
Lors de cette réunion téléphonique, la Directrice Académique des Services de l’Éducation Nationale (DASEN) a dressé un état des lieux de la situation scolaire dans le département du Tarn, en mettant en lumière la baisse significative des effectifs. En effet, le Tarn est le département qui a perdu le plus d’élèves en Occitanie, avec une diminution comprise entre 250 et 800 élèves dans le premier degré. Cette baisse s’explique principalement par un recul démographique, qui devrait se poursuivre à la rentrée 2025 avec une nouvelle diminution de 424 élèves.
Cette baisse des effectifs a des répercussions directes sur le nombre de postes enseignants. Ainsi, une suppression de 22 postes est envisagée. Toutefois, seules trois suppressions effectives sont actuellement prévues. Depuis 2015, le département connaît une perte progressive d’élèves, ce qui impacte directement les moyens alloués aux établissements scolaires.
Concernant la répartition des élèves, il a été souligné que la moyenne par classe s’établit à 15,87 élèves , ce qui permet d’assurer de bonnes conditions d’apprentissage. Sur les QPV la moyenne est de 20,19 élèves par classe, tandis que la moyenne départementale globale atteint 20,97 élèves.
Un autre sujet important abordé lors de cette réunion concerne la problématique du classement des établissements en fonction de leur Indice de Position Sociale (IPS). La DASEN a mis en avant le cas de deux écoles du département qui affichent un IPS parmi les plus bas de France. L’école d’Aillot et de Cantepau , par exemple, présente un IPS de 65, soit un écart de 40 points par rapport à la moyenne nationale. Face à ces inégalités, la DASEN encourage le développement des Regroupements Pédagogiques Intercommunaux (RPI) afin d’optimiser les ressources et améliorer l’accompagnement des élèves.
Dans une perspective d’adaptation et de soutien aux établissements, la création de neuf postes de remplaçants a été évoquée pour l’année scolaire à venir. Par ailleurs, la question de la révision de l’IPS a été soulevée. Le sénateur propose d’interpeller la ministre de l’Éducation sur la nécessité de revoir cet indicateur, qui n’a pas été actualisé depuis 2013. Cette mise à jour permettrait à certaines écoles de bénéficier d’un classement en éducation prioritaire, et ainsi d’obtenir des moyens supplémentaires.