Face au risque de suppression du service cardiologique de l’hôpital Castres-Mazamet, Philippe FOLLIOT a adressé ce mardi un courrier à la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Madame Marisol TOURAINE.
Par ce dernier, il l’a informé que l’Agence Régionale de Santé (ARS) souhaitait supprimer ce service et a tenu a lui exprimer sa vive opposition à ce projet.
Selon le député, cela génèrerait des conséquences désastreuses pour l’ensemble du territoire Sud-tarnais. Outre les conséquences économiques, c’est sur le plan sanitaire que la situation serait la plus préoccupante, car elle impacterait notablement l’activité cardiologique de l’hôpital du Pays d’Autan.
Le départ de médecins cardiologues aggraverait une situation déjà précaire caractérisée par une démographie médicale préoccupante dans le Sud du Tarn.
A terme, c’est l’ensemble de l’Unité des Soins Intensifs de Cardiologie de l’Hôpital qui pourrait être menacé. D’autant que celle-ci assure la présence d’un cardiologue 24 sur 24 et constitue donc une sécurité sanitaire précieuse pour la population Sud-tarnaise, qu’il faut à tout prix préserver. Il serait d’ailleurs incompréhensible que cette unité disparaisse alors même que les pouvoirs publics ont investi près de 175 millions d’euros dans cet hôpital.
De surcroît, l’Agence Régionale de Santé estime elle-même qu’une surmortalité due à des maladies cardio-vasculaires caractérise la région Sud-tarnaise. L’existence de l’hôpital Castres-Mazamet est donc parfaitement pertinente, et tout particulièrement celle de son service de cardiologie.
Pour l’ensemble de ses raisons, Philippe FOLLIOT a donc décidé d’exprimer à la ministre son soutien le plus total au maintien de ce service, et assume par là même l’une des principales missions du député qui consiste à relayer les problématiques locales au plus haut niveau de l’Etat.