Le sénateur s’est rendu au Tchad: pays où les tensions deviennent de plus en plus vives et la guerre civile est toute proche.
A l’approche de la présidentielle de mai 2024, les tensions se multiplient au Tchad et la situation reste encore floue entre les rebelles hostiles au président Idriss Deby et l’armée tchadienne.
Par précaution et jusqu’à nouvelle évaluation de la situation, les voyages sont formellement déconseillés dans l’ensemble du pays. Une compagnie de 126 soldats français a été dépêchée sur place en renfort aux 1.100 hommes du dispositif militaire français Epervier.
Leur mission est d’assurer la sécurité des 1.260 ressortissants français au Tchad à qui le ministère des Affaires étrangères recommande aux Français présents au Tchad de «rester confinés à domicile».
Les soldats français sécurisent plusieurs points de la capitale N’Djamena en vue d’un éventuel regroupement de Français.
La présence du régiment castrais au Tchad est « symbolique » depuis que l’armée française a été « chassée » des trois autres pays du Sahel où elle apportait son soutien aux forces locales, le Mali, le Burkina Faso et le Niger. « Le Tchad, avec qui la France a toujours eu une relation particulière est le dernier pays de cette région où la France est présente » déclare le sénateur.
Philippe Folliot, très attaché au régiment castrais du 8 e RPIMA, a décidé de se rendre sur place pour montrer son « soutien et rendre hommage » aux militaires du régiment castrais en mission dans ce pays pour 4 mois. « C’est quand ils sont en opération que l’on voit l’étendue de leur savoir-faire, leur professionnalisme et des difficultés qu’ils peuvent rencontrer. Cela me permet de faire remonter des messages » explique ce dernier qui rappelle que le « 8 » est « un régiment d’élite de l’armée française qui mérite le respect ». Rappelons que le sénateur siège dans les commissions au Sénat relatives aux questions de la Défense il est donc nécessaire pour lui d’avoir une image réelle des conditions des soldats sur place, de rencontrer les forces diplomatiques et ressortissants avec un agenda relativement chargé et court.
Une tradition depuis ses premiers mandats: le sénateur « fait voyager » le savoir faire des salaisons de Lacaune aux soldats sur place. En photo ici avec le colonel De Courtivron.