Quand l’indicible dépasse l’inimaginable, c’est toute une famille, une école, une ville qui est sous le choc.
L’assassinat, l’assassinat prémédité de Fabienne TERRAL-CALMES, par un parent d’élève, de surcroît devant de tous jeunes enfants, est un choc, un terrible choc…
En ce jour de départ en vacances, ce qui aurait dû être une fête est devenu un drame.
Ma suppléante, Gisèle DEDIEU, institutrice retraitée, et moi-même, étions vendredi au côté de l’équipe éducative comme nous étions à la rentrée lors de nos visites de septembre dans cette même école Edouard Herriot au côté de Fabienne et ses collègues.
J’ai pu constater, en liaison avec la municipalité d’Albi, de la qualité du travail mené dans cette école pour ce quartier et la barbarie d’un geste fou ne saurait remettre en cause tout cela.
Je m’associe à la douleur de sa famille, de toute la communauté éducative, de toute la population du quartier de Lapanouse tant le sentiment d’injustice est grand d’autant plus si l’auteur des faits est reconnue irresponsable donc pas jugeable.
La transmission du savoir devrait être une des pierres angulaires de la société et l’école doit jouer un rôle majeur en la matière.Elle devrait être pour cela préservée des soubresauts de l’extérieur.
Enseigner est un métier difficile et exigeant. On demande trop souvent à nos enseignants de suppléer à des carences éducatives familiales.
Pour autant, nul ne peut admettre que cette difficile mais passionnante mission puisse entrainer le sacrifice suprême de la vie.
Toutes mes condoléances et mon soutien à la famille, aux proches de Fabienne.