Suite à l’adoption du projet de loi portant réforme des élections locales en avril dernier, un redécoupage des cantons est en préparation. Dans le Tarn, nous allons passer de 46 à 23 cantons lors des échéances cantonales de 2015. Ayant par le passé dénoncé le caractère injuste et incohérent du redécoupage des circonscriptions législatives lancé par la précédente majorité, Philippe FOLLIOT exercera une vigilance toute particulière sur la façon de procéder de la nouvelle majorité ayant en souvenir les propos tenus par l’opposition de l’époque. Nonobstant les oppositions et réserves exprimées lors du débat parlementaire dans l’hémicycle, le député veillera tout particulièrement à ce que certaines dispositions, adoptées et appuyées par les élus de l’ANEM, et ce toutes tendances confondues, soient réellement prises en compte dans le cadre de la spécificité montagne. Il rappelle que pour le moment tout se fait dans une suspecte opacité entre « initiés »du P.S. et du ministère de l’intérieur. Pour le député, ce redécoupage doit être basé sur l’intercommunalité, point le plus légitime des centres reposant sur les bassins de vie. La situation spécifique de la partie rurale de la 1ère circonscription et de la zone montagne doit absolument considérée. En effet, avec une application stricte des seuls équilibres démographiques, les quelques 80 communes concernées représentant le tiers de la superficie du département, seraient regroupées dans 2,5 immenses cantons sur les 23 du département : 10% de la représentation pour 33% du territoire !!! Cela serait totalement inacceptable. Ce projet de redécoupage en quatre cantons, basé sur les intercommunalités, validé par la très grande majorité des élus du territoire, est tout à fait possible au regard des exceptions prévues à l’article 23 du texte, sachant que chacune de ces nouvelles entités aura entre 25 et 100% de sa population située en zone de montagne.
Vigilance sur le redécoupage des cantons dans le Tarn