Je prends acte de la fermeture administrative du zoo de Montredon. J’entends bien que tout n’est pas parfait dans la gestion de cet établissement dont le propriétaire a des problèmes relationnels avec la profession, qui nous, élus, ne nous concernent pas.
Le bien-être animal est très important mais le bien-vivre dans nos territoires enclavés et difficiles l’est tout autant.
Après m’être entretenu avec le maire de la commune qui, comme moi, s’interroge, non pas sur cette fermeture administrative du zoo, qui est du ressort des services de l’ État, mais sur le caractère urgent du transfert des animaux, sachant que celui-ci engagé signifie la mort définitive de ce parc.
Situé en zone de montagne, il reçoit une centaine de milliers de visiteurs par an, avec des retombées pour l’économie locale, et il est un des plus gros employeurs du village. Ainsi, se posent toutes les interrogations concernant l’avenir des 15 salariés concernés dans un contexte déjà difficile pour l’emploi local.
Je pense qu’il ne faut pas confondre vitesse et précipitation et j’en appelle à la tenue d’une réunion entre toutes les parties (Ministère, administrations, propriétaire, mairie, communauté des communes, etc.) pour voir ce qui peut être fait pour sauver cet outil d’aménagement du territoire.
Philippe Folliot
Sénateur du Tarn